Merci de votre question. Vous l'avez dit : il y a un an, le Gouvernement concluait le Grenelle des violences conjugales, dont l'objectif était de prendre des mesures qui permettent de lutter contre le fléau des violences conjugales. Il en a été décidé quarante-six.
Toutes les six semaines, depuis mon arrivée à ce poste, je convoque les onze groupes de travail concernés afin de suivre la mise en application de ces quarante-six mesures. Aujourd'hui, je peux vous affirmer que toutes sont en cours d'exécution ; 60 % d'entre elles constituent une réalité. Derrière ces chiffres, il y a des dispositifs concrets de lutte contre les violences conjugales et de protection des femmes qui en sont victimes. Le dépôt de plainte à l'hôpital, qui évite aux victimes d'avoir à se déplacer pour porter plainte, est possible dans cinquante-trois hôpitaux et le sera dans six autres avant la fin de l'année. Le déploiement des bracelets anti-rapprochement se poursuit : d'ici à la fin de l'année, il y en aura 1 000 dans l'ensemble du territoire français. En 2020, 1 000 places d'hébergement supplémentaires ont été créées ; il s'en ajoutera autant l'année prochaine ; fin 2021, il existera donc 7 700 places d'hébergement destinées aux femmes victimes de violences qui doivent fuir leur foyer.
L'Assemblée nationale a approuvé l'augmentation de 40 % du budget de l'égalité entre les femmes et les hommes. Cette hausse sans précédent, historique, sera consacrée à la poursuite de notre appui aux associations qui luttent au quotidien contre ces violences, ainsi qu'au développement du numéro gratuit 3919, qui permet d'accueillir la parole des femmes victimes.