Oui, madame la députée, la Polynésie est elle aussi gravement touchée par les conséquences économiques et sociales de la pandémie, même si le territoire a été pour partie préservé – le confinement n'a pas été le même qu'en France. Le tourisme est touché de plein fouet, comme vous l'avez dit, c'est pourquoi l'État est aux côtés du gouvernement polynésien et des Polynésiens eux-mêmes. Il les aide avec les outils du Fonds de solidarité – à hauteur de 63 millions d'euros – et avec le prêt garanti par l'État – 435 millions d'euros pour près d'un millier d'entreprises polynésiennes.
Pour ce qui est de l'activité partielle, la compétence est désormais territoriale, c'est pourquoi l'État a souhaité soutenir fortement le gouvernement polynésien, grâce à un prêt de 240 millions d'euros destiné notamment au secteur aérien. Les travaux se poursuivent, et j'ai bon espoir qu'ils puissent bientôt aboutir à un prêt garanti par l'État de 66 millions d'euros pour la compagnie Air Tahiti Nui. Il ne vous a pas échappé que la mise en place des tests antigéniques dans les aéroports permet déjà une meilleure mobilité, notamment à destination des outre-mer.
Pour ce qui est de la relance, nous serons naturellement au rendez-vous. Le territoire pourra être éligible au Fonds tourisme durable et, le moment venu, nous allons préparer avec Atout France la campagne qui sera nécessaire pour continuer à promouvoir cette très belle destination qu'est la Polynésie française. Vous pouvez compter sur ma détermination, sur celle de Nicole Bouteau, ministre polynésienne du tourisme, avec laquelle je me suis entretenu récemment, de Sébastien Lecornu, d'Agnès Pannier-Runacher et de l'ensemble du Gouvernement, sous l'autorité du Premier ministre, pour être aux côtés des Polynésiens.