Monsieur le ministre de l'éducation nationale, des faits extrêmement graves ont été révélés par la presse au sujet des relations de votre ministère avec le syndicat Avenir lycéen. Ces faits sèment le trouble et mettent gravement en cause l'administration de l'éducation nationale, puisqu'il est question de l'implication de la direction générale de l'enseignement scolaire et de son directeur, du délégué national à la vie lycéenne et de plusieurs de ses recteurs dans l'utilisation d'un syndicat à des fins d'instrumentalisation partisane d'élèves mineurs.
Mon propos n'est pas de vous interroger sur l'origine de la création et la nature de ce syndicat dont nombre de ses membres sont issus de votre parti politique, ni sur le bon usage des subventions importantes qui lui ont été versées…