Reculez, monsieur le ministre, arrêtez tout cela. Sinon, vers quel abîme roulera la France ? D'autres présidents, d'autres gouvernements avant vous ont reculé, qui pourtant se sentaient sûrs de leur bon droit : le président François Mitterrand à propos de la loi sur l'école privée ; le président Jacques Chirac à quatre reprises, notamment, en 1995, sur la réforme des retraites qui lui tenait à coeur ; le président François Hollande après avoir voulu faire adopter la déchéance de nationalité. Il n'y a pas de honte à reculer lorsqu'on s'aperçoit que la voie dans laquelle on s'est engagé nuit à la patrie et à l'idée que l'on se fait de la République !