L'objectif de l'article 24 n'est pas de museler la presse, mais bien d'empêcher la diffusion d'éléments permettant d'identifier des policiers dans l'intention, je le répète, de leur nuire. Néanmoins, il est essentiel que l'on puisse filmer les forces de l'ordre ; c'est le cas et cela le restera puisqu'il n'est en aucun cas question dans ce texte de l'interdire.
Je m'interroge en outre sur la constitutionnalité de l'article 22, relatif aux caméras embarquées sur les drones, car il n'apporte pas assez de garanties en matière de respect de la vie privée, notamment en ce qui concerne les images aériennes des propriétés privées.