Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, je souscris à la préoccupation qui vient d'être exprimée s'agissant des personnels qui ne sont pas concernés par les mesures du Ségur de la santé alors qu'ils auraient dû l'être. Il y a là une urgence ; nous ne pouvons pas attendre davantage pour traiter cette question.
Le projet de loi qui nous est soumis, qui fixe un certain nombre d'objectifs à la branche autonomie, comprend de nombreuses généralités qui sont justement trop générales. C'est bien le problème : elles ne disent pas grand-chose. Notre objectif est donc de préciser les intentions pour en faire de véritables ambitions, inscrites noir sur blanc dans le texte. En l'état, ce n'est pas le cas et cela risque de permettre à chacun de faire un peu ce qu'il veut. La rédaction que j'ai proposée recouvre d'ailleurs en grande partie les propositions formulées dans le rapport Libault de mars 2019, qui avait été assez unanimement salué dans cet hémicycle.