Madame la ministre déléguée, j'ai bien entendu que le sujet n'était pas simple ; précisément, il ne se résume pas à une question de ventilation des crédits. Le choix n'est pas technique mais politique : que veut-on privilégier ? Sur quoi s'appuie-t-on ? À un moment donné, des possibilités de financement de cette cinquième branche existaient du côté de la CADES, la Caisse d'amortissement de la dette sociale ; ce n'est plus le cas. Il va donc bien falloir mobiliser des sommes ailleurs. À qui les demander, de quelle manière faire contribuer l'ensemble de la population ? On ne peut pas toujours se tourner vers les mêmes : les retraités ont déjà donné ; d'autres peuvent peut-être concourir à ce financement depuis leur place et en fonction de leurs moyens, qui sont certainement plus importants. Nous ne disons rien d'autre.