Monsieur le rapporteur – je le dis avec le sourire – , vous nous donnez envie de retourner au cinéma ! Par ailleurs – et je le dis plus gravement – , on peut être humain en gardant sa cravate, et ne pas l'être quand on ne la porte pas.
Il me semble que vous posez mal la question, madame Ménard : les discriminations ne s'opposent pas, mais s'additionnent. Dès lors que l'arsenal législatif comprend la lutte contre les discriminations liées au lieu de résidence, il est naturel qu'on y ajoute la discrimination liée à l'accent. Voilà pourquoi je suis défavorable à votre amendement.