Monsieur le ministre, je vous signale, mais je sais que vous n'y êtes pour rien, que le centre hospitalier d'Oloron-Sainte-Marie, qui dépend du centre territorial de Pau, n'a toujours pas reçu d'internes alors que quatorze ou quinze ont été affectés au centre de Pau et cinq à l'hôpital d'Orthez tout proche. Pourtant, il y a quelques années, le centre hospitalier d'Oloron, qui s'étire sur des vallées qui représentent un bassin de vie de 80 000 personnes, avait du succès.
Une commission, des scientifiques, le directeur du centre hospitalier ont estimé qu'on ne pouvait plus envoyer des internes en formation dans de tels hôpitaux au risque de les décourager du métier de médecin ou de chirurgien. Je me demande si, une fois de plus, votre administration ne vous joue pas des tours. En tout cas, cela fait maintenant plus de deux mois que les SAMU partent tous les soirs sans aucun médecin. Heureusement, jusqu'à présent il n'y pas eu de pépin.
Par ailleurs, je souhaite appeler votre attention sur le fait que les syndicats des jeunes médecins et des praticiens de l'hôpital, s'ils ont été très heureux d'avoir été conviés au Ségur de la santé, ne se retrouvent pas du tout dans la création d'une profession intermédiaire sur laquelle nous reviendrons.