J'espère que ces dispositions seront de nature à toucher les sages-femmes, parce que pour l'instant, on ne peut pas dire qu'elles se sentent le moins du monde prises en compte.
Pourtant, dans les territoires où les services de maternité ont dû fermer de gré ou de force – il est même arrivé qu'on ferme leurs portes avec des chaînes pour que les parturientes ne puissent pas y accéder – ce sont des sages-femmes, qui, en l'absence de médecins, sont obligées d'intervenir, parfois sur le bord de la route, quand une malheureuse n'a pas pu arriver jusqu'au centre hospitalier : chez nous, il faut parfois rouler trois heures avant d'y arriver. Quand je vois ce dont elles disposent pour travailler, le manque de considération dont elles sont l'objet, je souhaite ardemment que ce que vous nous proposez, monsieur le ministre, soit de nature à consacrer leur qualification et à leur redonner un peu d'espoir.