Cet amendement vise, lui aussi, à élargir le champ d'intervention des sages-femmes pour que leurs compétences soient mieux reconnues et aussi les femmes mieux suivies dans leur parcours de soins.
Cela se fait notamment par l'extension du droit de prescription de médicaments. Je prendrai deux exemples : aujourd'hui, une sage-femme peut prescrire à une femme victime d'une infection urinaire… mais uniquement si cette femme est enceinte ; et elle peut prescrire des anti-inflammatoires lorsqu'une femme souffre après l'accouchement, mais pas lors de ses règles – ce qui arrive malheureusement à beaucoup d'entre nous.
Suivant la même logique, l'amendement propose aussi l'élargissement du droit de prescrire des dispositifs médicaux. Il s'agit donc d'élargir les compétences des sages-femmes et de mieux assurer la reconnaissance desdites compétences, mais aussi et surtout de permettre un meilleur parcours de soins pour les femmes.