Monsieur le député, je partage votre propos introductif, vous avez raison, il ne faut pas avoir l'indignité sélective, et si les actes commis par trois policiers dans le dix-septième arrondissement nous ont tous choqués – et j'ai pris des décisions extrêmement fortes : la suspension puis la révocation de ces fonctionnaires – , les quatre-vingt-dix-huit blessés samedi lors des manifestations sont effectivement aussi une tache sur la République. Ce midi, accompagné du député Stanislas Guerini, du maire du dix-septième arrondissement Geoffroy Boulard et de Frédéric Péchenard, j'ai souhaité rendre longuement visite à ces policiers qui font honneur à l'uniforme.