Cette question, monsieur le député, celle du respect que nous devons à nos forces de l'ordre, dépasse, me semble-t-il, les clivages politiques. Les difficultés que connaît notre nation, l'augmentation du terrorisme depuis 2012, vous le savez bien, commençant avec l'affaire horrible de cette école juive où un islamiste radical a tué des enfants dans la cour, et depuis malheureusement de nombreux attentats terroristes où les policiers sont en première ligne, l'augmentation très forte des violences, des refus d'obtempérer, bien évidemment, mais aussi de manifestations bien plus violentes qu'auparavant – et ce depuis plus de quinze ans, toutes les études le montrent – , font qu'en effet nous devons avoir un regard sur ce qui ne va pas au ministère de l'intérieur.
Tout à l'heure, M. Falorni a parlé des « sept péchés capitaux de la police » : non, ce sont, me semble-t-il, les sept péchés capitaux du ministère de l'intérieur.