Vous savez que je partage totalement votre inquiétude quant au soutien à apporter aux hôteliers, aux patrons de café et aux restaurateurs, tous ceux qui sont les plus touchés par la crise du coronavirus parce que, pour des raisons sanitaires, nous avons décidé, avec le Premier ministre, de maintenir leur activité fermée.
Ils ont droit à un soutien total et renforcé. Permettez-moi d'entrer dans le détail des réponses fournies.
Un fonds de solidarité renforcé a été créé pour le mois de novembre : ils peuvent s'inscrire sur le site de la direction générale des finances publiques à partir du 4 décembre pour toucher des aides relatives à cette période. Ils peuvent bénéficier d'une exonération de loyer : la moitié sera prise en charge par un crédit d'impôt de l'État. Toutes les collectivités locales qui souhaitent le faire pourront également en bénéficier, sous une forme différente : elles n'auront pas droit à un crédit d'impôt mais à un remboursement de moitié du loyer auquel elles renonceraient pour soutenir les restaurateurs ou les hôteliers.
Pour la durée de la fermeture, à quoi ont droit nos amis restaurateurs, patrons de bar, de café ou d'hôtel ? Ils ont droit au fonds de solidarité, que le Premier ministre et moi-même avons décidé de renforcer. Ils peuvent choisir entre une indemnisation qui peut aller jusqu'à 10 000 euros et une autre qui s'élève à 20 % de leur chiffre d'affaires par rapport à celui de 2019, et dont le plafond a été porté – après concertation avec M. Jean Castex – de 100 000 à 200 000 euros.