General Electric, c'est 13 000 emplois en France et des activités qui, vous l'avez parfaitement dit, rencontrent aujourd'hui des difficultés : les réseaux électriques à Saint-Priest et à Villeurbanne, les énergies fossiles et les turbines fabriquées à Belfort. Nous voulons soutenir l'entreprise tout en permettant le meilleur reclassement possible des salariés ; c'est pourquoi nous demandons à GE d'améliorer son plan social là où il peut l'être. Dans le cas de Saint-Priest et de Villeurbanne, j'estime que GE peut et doit le faire, notamment en réduisant le nombre d'emplois destinés à être supprimés ; la ministre du travail Élisabeth Borne et moi-même y veillons.
Le Gouvernement veut aussi ouvrir des perspectives pour GE et pour ses 13 000 emplois, à commencer par celle des énergies renouvelables. Je rappelle que le groupe a créé 350 emplois sur les sites de Saint-Nazaire et de Cherbourg pour le développement de l'éolien off-shore. En outre, GE va pouvoir créer de nouveaux emplois grâce au soutien à l'exportation que lui apporte l'État français et aux contrats que le groupe a obtenus en Angleterre.
Le plan de relance prévoit 7 milliards d'euros pour l'investissement dans l'hydrogène et nous voulons que GE s'intéresse au développement de cette source d'énergie, à Belfort ou sur d'autres sites.
Par ailleurs, il y a le sujet très sensible et très important des fameuses turbines Arabelle : nous souhaitons maintenir la souveraineté nationale s'agissant de ces turbines qui servent pour nos réacteurs nucléaires.
Enfin, je suis heureux de vous annoncer, monsieur Bonnell, que le plan de revitalisation de 50 millions d'euros que le Gouvernement s'était engagé à mettre en place sera bien déployé aujourd'hui. Abondé par GE, il permettra de développer de nouvelles activités industrielles, notamment sur le site de Belfort.