Ma question est, si je puis dire, une bouffée d'hydrogène.
Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la relance, l'Allemagne mettait en circulation, en septembre 2018, son premier train à hydrogène dans la gare de Bremervörde, grâce à notre fleuron industriel français, Alstom. Le prototype avait reçu l'homologation en juillet de la même année et, trois mois plus tard, le train Coradia iLint d'Alstom à hydrogène circulait, remplaçant la flotte diesel en service. Je souligne qu'équiper un réseau régional en train à hydrogène est dix fois moins coûteux que d'investir sur des caténaires. L'Allemagne n'est d'ailleurs pas la seule à opérer une transition vers l'hydrogène : l'Italie, à travers la société Ferrovie Nord Milano, vient tout juste de signer un contrat avec Alstom et, dans trente-six mois, le premier train à hydrogène sera mis en circulation en Lombardie. Les Anglais développeront, eux aussi, ce train en 2022 sur leur territoire.
Ce train, pensé par des ingénieurs des Hautes-Pyrénées, est une prouesse technologique :