faible niveau de bruit, vapeur d'eau comme gaz d'échappement, alimentation par pile à combustible à hydrogène ; tous les ingrédients y sont pour une magnifique recette à la française, en l'occurrence une réussite industrielle.
À l'occasion de la remise du rapport du Conseil d'orientation des infrastructures et de celui sur le verdissement de la flotte ferroviaire, le Gouvernement, avec le soutien du Parlement, s'était engagé en 2018 à mettre en circulation le premier train à hydrogène sur les rails français avant 2022. Or, malgré les 100 millions d'euros annoncés par Nicolas Hulot, le plan de relance – vous n'allez pas manquer d'y revenir – , l'engagement de cinq régions françaises pour une expérimentation, la mise sur la table de 8 millions par Alstom et autant par la SNCF, il s'avère que la France n'a passé à ce jour aucune commande ferme à notre fleuron industriel. Pourtant, la littérature existe, les financements sont là, mais tout semble rester bloqué au ministère de la parole.
Je ne voudrais pas que l'on sache développer le train à hydrogène dans d'autres pays européens, mais pas en France. Monsieur le ministre, quand pourrons-nous prendre une bouffée d'hydrogène sur les rails français ?