Nous avons des réponses immédiates pour aider les ménages modestes à payer leurs factures d'énergie, et nous avons des solutions pérennes, qui concernent la rénovation énergétique des logements.
Depuis deux ans, nous déployons le chèque énergie, qui permet aux ménages d'acquitter une partie de leurs factures. Ce dispositif a été étendu : 3,6 millions de ménages en bénéficiaient en 2018, ils seront 5,5 millions en 2020. Le chèque énergie, qui peut aller jusqu'à 277 euros, s'élève en moyenne à 200 euros. Nous mobilisons ainsi plus de 800 millions pour ce volet de nos politiques publiques, et nous agissons afin de monter encore en puissance, notamment en autorisant l'utilisation de ce chèque en EHPAD, comme vous l'avez voté dans le cadre du projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique – ASAP.
Nous menons également une politique ambitieuse pour favoriser la rénovation de notre parc de logements. La réforme du CICE et la création de MaPrimeRénov' offrent une aide directe et simultanée aux travaux, de façon à soulager la trésorerie des ménages. Nous avons également instauré en janvier 2019 la prime « coup de pouce économies d'énergie », pour faciliter certaines opérations. Ainsi, un ménage modeste qui souhaite remplacer sa chaudière à fioul par un dispositif plus écologique et plus économe peut prétendre à une aide pouvant atteindre 8 000 euros. Je pourrais également citer la prime de 1 500 euros pour aider les résidents en maison individuelle à quitter les catégories F ou G. Comme vous le voyez, monsieur Wulfranc, nous proposons à la fois des mesures d'urgence et des mesures beaucoup plus pérennes et structurelles.