J'irai dans le même sens que ma collègue Jeanine Dubié, en élargissant un peu le propos.
Je ne suis pas encore arrivé au bout de la lecture de cette proposition de loi, je l'avoue, mais j'espère qu'elle va changer un peu le cours des choses parce que c'est une nécessité absolue, sinon ce n'est plus la peine de parler de soins et d'hospitalisation en France. Quand certains territoires ne sont même plus aptes à recevoir des internes, c'est qu'on se fait une pâle idée de ces territoires. Comment voulez-vous ensuite encourager un médecin, a fortiori un chirurgien, à s'y installer ?
J'espère que cette proposition de loi prévoit de mettre un terme au fameux président du conseil de surveillance, qui ne sert strictement à rien, et de rétablir le président du conseil d'administration du centre hospitalier, qui a du sens. Un conseil d'administration, tout le monde sait ce que c'est, tout le monde y est représenté, tout le monde peut s'y exprimer, tandis que, dans le conseil de surveillance, le pauvre président n'est là que pour inaugurer les chrysanthèmes.