Non, c'est une machine neuve et en construction. Toute la question est de savoir quelles seront les prochaines étapes de cette construction. Quand, en 2016, la loi OTSS a créé les GHT, nous nous sommes posé de nombreuses questions : fallait-il une personne morale, un directeur unique ? Les directeurs des hôpitaux non pivots devraient-ils être nommés vice-présidents d'une commission directoriale à une échelle plus large ? Ces débats nous occupaient sur l'ensemble des bancs de l'Assemblée et n'ont d'ailleurs jamais pris fin. À l'époque, nous sommes convenus qu'il fallait d'abord mettre en place une structure GHT qui parle à celles et ceux qui faisaient l'hôpital. Le GHT n'est pas un objet qui doit faire peur, mais qui doit rassembler, concentrer les énergies et permettre d'organiser l'offre de soins dans les territoires.
Cela dit, je reconnais que nous devons être attentifs à tout ce qui témoigne d'un sentiment de défiance à l'encontre des dispositifs que nous proposons dans un esprit de mutualisation et de coopération. Est-il positif qu'un directeur de GHT soit le directeur d'un hôpital qui n'est pas un établissement pivot lorsque sa direction devient vacante ? Je pense personnellement que ça peut être bien.