M. le ministre vient de souligner le consensus manifeste dont jouit l'examen de cette proposition de loi. Ce consensus doit énormément au remarquable travail mené par notre collègue Lénaïck Adam. Nous nous apprêtons tout simplement à voter un texte d'efficacité et de bon sens au service de la démocratie.
La Guyane est une collectivité territoriale unique encore jeune, mais qui a prouvé sa force – M. le ministre l'a rappelé – dans un moment difficile au cours duquel elle a su assumer des tâches audacieuses. Je pense en particulier à la distribution de repas au plus fort de la crise du covid-19. La collectivité a également montré qu'elle savait gérer ce territoire dont nous connaissons la diversité et les difficultés, notamment en matière d'immigration illégale et de services publics.
Cette proposition de loi permettra d'adapter la composition de l'assemblée de Guyane aux évolutions de la démographie de la collectivité, qui est forte – cela a été souligné – , mais aussi diverse. En effet, si mes chiffres sont exacts, la section de Grande Couronne a connu une augmentation de 50 % de sa population, quand celle des Savanes enregistrait une baisse de l'ordre de 3 %. Il convient donc d'ajuster la composition de l'assemblée au plus près de la réalité des territoires, car de cela dépend sa vitalité démocratique. L'assemblée doit être à l'image de ceux qu'elle représente.
Compte tenu du caractère consensuel des dispositions, de la prise en considération des réalités de la Guyane et de l'efficacité – synonyme ici de souplesse – des mesures, et alors que les préventions relatives rôle du préfet ont été levées, le groupe La République en marche votera cette proposition de loi sans aucune réserve.