… nous allons vous les annoncer très vite, vous pouvez compter sur moi.
Je peux déjà vous dire que nous voulons agir concrètement : bruits, balisages, empreinte en fin de vie de l'installation, ce sont des réalités dans les territoires et nous devons en tenir compte pour les réduire ; c'est une question d'acceptabilité, d'efficacité et de justice.
Enfin, je suis convaincue que les projets les mieux acceptés sont ceux qui favorisent l'implication des collectivités et des citoyens. Déjà, les élus locaux sont obligatoirement consultés lors de l'enquête publique. Déjà, la loi ASAP – d'accélération et de simplification de l'action publique – améliorera l'information de la commune d'implantation et des communes limitrophes. Cette démocratie environnementale dans les territoires et par les citoyens, j'y suis personnellement très attachée. Je pense qu'il nous faut aller plus loin et faire en sorte que les territoires puissent se saisir pleinement du sujet des implantations éoliennes et de leur planification énergétique, dans une vraie réflexion territoriale, car la confiance et la prévisibilité sont des enjeux clés, et je peux vous dire que c'est déjà possible.
Quand j'entends certains élus en place hurler que rien n'est prévisible, qu'on ne peut pas savoir ce qui va se passer, en attisant la peur des citoyens, en criant à l'anarchie, alors qu'ils pourraient tout à fait organiser et planifier dans des schémas le développement de l'éolien pour que chaque citoyen puisse savoir où et comment les éoliennes vont s'implanter, je trouve cela complètement irresponsable.