Le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie prévoit l'augmentation du nombre d'éoliennes terrestres, qui devraient passer de plus de 8 000 en 2019 à près de 15 000 en 2028. Cette énergie est-elle aussi vertueuse en matière de protection de l'environnement que l'image que l'on nous en donne ? La réponse est également non. Le bilan environnemental des éoliennes n'est pas aussi formidable que ses promoteurs veulent le faire croire. Transition écologique et éoliennes sont loin de rimer aujourd'hui.
En effet, la construction de la nacelle d'une éolienne nécessite l'utilisation d'importantes quantités de terres rares. On sait, madame la ministre, que leur extraction participe à la destruction du tissu végétal et des terres agricoles en Chine, à la pollution de l'air et à la production de déchets radioactifs.