Cela signifie bien que le bilan environnemental de l'excavation peut être à ce point négatif qu'il est préférable de laisser dans le sol un socle de plusieurs centaines de tonnes de béton, autrement dit, les éoliennes posent bien un problème écologique et peut-être fallait-il commencer par ne pas les installer. En tout cas, je pose la question.
Par ailleurs, l'arrêté du 22 juin 2020 s'applique-t-il aux 8 000 éoliennes déjà en service ? Je crains que non, car cela créerait a posteriori des obligations dont les promoteurs n'ont pas été informés au moment de la construction, et il faudrait sans doute les indemniser.
En tout cas, vous voyez bien qu'il est intéressant de débattre dans l'hémicycle avec la ministre. Cela permet de poser des questions et d'obtenir des réponses que l'on n'obtient pas toujours en commission. Je voterai donc contre l'amendement de suppression de l'article 1er.