Peut-être faudra-t-il saisir l'occasion de la révision constitutionnelle pour moderniser l'évaluation et le contrôle : c'est le mandat que vous nous avez confié, monsieur le président, à travers les sept groupes de travail transpartisans, qui rendront leurs conclusions au mois de décembre.
Mes chers collègues, notre projet pour la France ne s'arrête pas avec le vote solennel de ce budget en première lecture. Nous devrons poursuivre la réforme de notre politique pour le logement. Alors que le dialogue avec les bailleurs sociaux se poursuit, ne perdons pas de vue que quatre millions de personnes sont mal logées en France et qu'il reste beaucoup à faire !
Nous devrons parachever la transformation économique du pays. Vous avez choisi, monsieur le ministre, d'associer les parlementaires très en amont des futurs projets de lois sur le droit à l'erreur et le développement des entreprises, et je m'en félicite.
Nous devrons poursuivre la rénovation du lien de l'État avec les territoires et les collectivités qui les administrent grâce à l'effort de concertation mené dans le cadre de la conférence nationale des territoires.
Nous devrons enfin aller au bout de notre ambition pour une France plus solidaire et fraternelle. Prenons ce risque-là, car les Français y aspirent. Je pense à notre politique d'asile et d'intégration, qui doit être rationalisée et renforcée. Je pense à l'aide de la France au développement, qui doit être amplifiée. Je pense à notre modèle d'engagement social et associatif, qui doit être refondé. Nous ferons des propositions au printemps en ce sens.