J'ai depuis eu l'occasion de m'exprimer à plusieurs reprises sur cette question, mais je souhaite, devant vous, repréciser plusieurs points. En l'état, seule une convention de dépôt a été signée avec Madagascar : il ne s'agit donc nullement d'une restitution. Celle-ci, vous le savez, ne pourra intervenir qu'après l'adoption d'une loi permettant de déroger au principe d'inaliénabilité des collections publiques, auquel nous sommes tous attachés. Certes, la date de cette annonce, intervenue au lendemain du débat au Sénat fut malheureuse, …