Certes, je salue la volonté du Gouvernement de faire de la stabilité fiscale la pierre angulaire de cette loi de finances, tout comme nous saluons la crédibilité de vos prévisions budgétaires. La censure de la taxe à 3 % sur les dividendes faisait peser une épée de Damoclès sur nos finances publiques mais vous y avez apporté une réponse rapide, même si ce n'est pas celle que notre groupe aurait souhaité et préconisait.
Nous soutenons, monsieur le ministre, votre choix résolu en faveur de la compétitivité avec la baisse de l'impôt sur les sociétés, la mise en place de la « flat tax », la transformation de l'ISF, la transformation du CICE en baisse des charges.
Cela étant, pour transformer la France en profondeur, il aurait fallu davantage que l'addition de mesures en faveur de nos entreprises ou que la réforme du marché du travail. Il aurait fallu engager une vraie réforme de l'État, donner plus d'autonomie à nos collectivités territoriales et lutter contre la centralisation excessive de la décision publique.