Lors de la restitution d'oeuvres, les risques liés à de mauvaises conditions de conservation sont bien réels, tout comme les risques de vol et de malversation dans des sociétés marquées par une forte corruption et par une faible implication des autorités publiques dans les politiques patrimoniales. Ne le nions pas.
Le renforcement de la coopération culturelle franco-béninoise à la coopération muséale, à la formation de conservateurs de musée, à l'échange d'experts et à un programme de travail commun sont autant de raisons qui garantissent la conservation et la présentation au public de ces biens dans les meilleures conditions possibles.
Aussi la dimension symbolique de réparation mémorielle et de réappropriation patrimoniale que revêtent ces restitutions – sans oublier leur dimension économique d'attractivité touristique – est-elle indéniable. Il apparaît légitime de favoriser l'accès au patrimoine historique et culturel de la jeunesse africaine, source d'inspiration pour la création et de compréhension de son héritage culturel.
Le groupe Agir ensemble votera en faveur de ce projet de loi présenté en nouvelle lecture.