L'amendement vise à expliciter la date d'entrée en vigueur des normes internationales que nous transposons aujourd'hui en droit français. C'est une précision utile car elle permet de souligner l'urgence de cette mise en conformité et d'assurer l'AMA de l'engagement de la France dans la lutte contre le dopage.
Je tiens à vous rassurer quant à la possibilité d'atteindre cet objectif consensuel – je dis consensuel, car tous les processus de révision du code mondial font l'objet de longues consultations, souvent pendant plusieurs années et, lorsque le processus de révision a été présenté à Katowice, il a été adopté à l'unanimité par la conférence mondiale de l'UNESCO contre le dopage. De notre côté, vous l'avez dit, nous n'avons pas tardé puisque j'ai présenté le projet de loi d'habilitation au conseil des ministres le 19 février 2020, projet qui a été déposé au Parlement dès le lendemain. Chacun sait ici les urgences auxquelles nous avons dû faire face depuis le mois de mars, aussi je me bornerai à vous remercier d'avoir, vous aussi, trouvé un consensus sur le projet de loi, ce qui en facilitera et en accélérera l'adoption.
Je suis favorable à l'amendement.