Monsieur le Premier ministre, la disparition de Valéry Giscard d'Estaing nous fait vivre un singulier paradoxe. L'ancien président de la République était un homme de 94 ans, qui avait quitté le pouvoir voici près de quarante ans et à qui la faveur du peuple n'avait accordé qu'un mandat de sept ans. Eh bien, cet homme-là, tout le montre, dans les commentaires, les images et les éloges qui entourent son départ, est resté notre contemporain capital.