Monsieur le Premier ministre, il reste à Londres et à l'Union européenne vingt-quatre jours pour parvenir à un accord, puisque la période de transition post-Brexit s'achèvera le 31 décembre prochain. S'il n'y a pas d'accord, les règles de l'Organisation mondiale du commerce s'imposeront avec toutes leurs conséquences. Cet après-midi, je vous parlerai non pas de l'impact sur l'agriculture, sur le transport, sur le tourisme ou sur les nombreux Britanniques qui possèdent une résidence secondaire chez nous, mais plutôt de l'instauration de droits de douane et de quotas pour nos pêcheurs.
Un « no deal » aurait des conséquences considérables pour l'Union européenne, la France et les régions du littoral. En Bretagne, la pêche est essentielle : elle fait vivre 4 990 marins pêcheurs et leurs familles, emploie 16 500 personnes et représente 40 % à 45 % de la pêche française.