Depuis le début du quinquennat, nous avons effectivement à coeur de renouveler notre ambition écologique et nous y travaillons avec le Parlement, les citoyens, les sphères économique et financière. Si nous faisons face aujourd'hui à l'une des plus grandes crises sanitaires, économiques et sociales, c'est que l'activité humaine a perturbé, malheureusement, certains équilibres.
Dans ce moment de difficulté mais aussi de prise de conscience collective, nous avons déployé des moyens d'une ampleur inédite ; les 30 milliards d'euros du plan de relance financent une transition devenue impérative. Nous avons souhaité agir au plus près du quotidien : 2 600 bonus écologiques sont distribués chaque semaine pour l'achat de véhicules électriques, contre 1 300 au début de l'année ; le nombre de dossiers déposés chaque mois pour obtenir MaPrimeRénov' est passé de 10 000 à 30 000.
Nos convictions nous amènent à aborder la transition écologique non pas comme une contrainte, non pas en faisant contre, mais en faisant avec – avec l'engagement et la participation de tous. C'est ce que le Président de la République a souhaité concrétiser avec cette innovation démocratique qu'est la convention citoyenne pour le climat ; ce processus participatif en vue de l'élaboration de la loi fera date.
Les quelques mesures les plus emblématiques ne doivent pas masquer la diversité, la richesse et la cohérence de ses propositions ; un nouveau modèle économique se dessine, qui devra concilier amélioration du niveau de vie de nos concitoyens et respect des limites planétaires. C'est une responsabilité commune, qui exige avant tout une cohérence entre les objectifs et les moyens, mais aussi au sein de nos politiques publiques entre ce que nous défendons au niveau national et ce que nous défendons au niveau international. Voilà comment nous serons légitimes au moment des grandes échéances internationales de 2021 : COP15 sur la biodiversité et COP26 sur le climat.