Même si le vote a déjà eu lieu, je tenais à préciser certaines choses.
Premièrement, nous réaffirmons notre confiance aux États de l'UMOA dont l'indépendance est renforcée. Personne ne peut douter de notre volonté. Même les dirigeants de des États d'Afrique de l'Ouest, les dirigeants de l'UMOA, félicitent le Gouvernement français d'avoir tenu sa promesse. Même si certains envisageaient un report de la réforme du fait de la crise du covid-19, la France tient ses engagements.
Par ailleurs, l'inflation a aussi ses désavantages : les populations où l'économie informelle est reine pourront continuer d'acheter des produits de première nécessité avec une monnaie stable qui ne se déprécie pas. Cela contredit certains de vos propos, mes chers collègues.
J'ajoute enfin que nos rapports avec l'UMOA, le changement de nom de la monnaie et les dispositions prises vont dans la bonne direction et que c'est bien l'expression souveraine des États contractants que nous souhaitons. Ayant réaffirmé l'expression de leur souveraineté, et pour assurer la stabilité de la nouvelle monnaie, la France maintient ses garanties tout en se retirant des instances afin de maintenir la confiance. Nous ne souhaitons pas le chaos ; nous souhaitons lancer une nouvelle étape de coopération respectueuse avec nos amis d'Afrique de l'Ouest.