Oui, la santé d'abord ! Je remarque que des dirigeants de très grands États n'ont pas fait ce choix. Ils ont eu tort à tous égards, y compris politiquement.
Je vous ferai aussi observer, et ce sera le dernier point de mon intervention, que nous avons raison d'avoir pris certaines dispositions à caractère beaucoup plus structurel que des sujets tels que la stratégie vaccinale, même si ceux-ci sont évidemment essentiels. Certains d'entre vous ont parlé de souveraineté en regrettant que les vaccins ne soient pas produits en France et que l'industrie pharmaceutique nationale ne soit pas favorisée. Dois-je vous rappeler qu'un des axes essentiels du plan de relance, avec les crédits affectés à cet effet, vise à relocaliser une partie de notre industrie ?