qui sont sur le front pour négocier ces contrats avec les autorités européennes – on ne le dit pas assez. C'est l'honneur de notre pays et aussi notre conception de la souveraineté : la souveraineté nationale et la souveraineté européenne ne s'opposent pas, la preuve en est.
Autre domaine qui nécessite des dispositions structurelles : celui de la recherche, dont vous avez eu bien raison de parler. Mais, que je sache, votre assemblée a voté récemment une loi de programmation pluriannuelle de la recherche. J'ai trouvé ce texte sur la table quand je suis arrivé à Matignon : elle a sûrement des défauts, mais en termes d'ampleur et de moyens financiers dégagés, je suis absolument formel : il y a fort longtemps – il faut remonter au début des années 1980 – qu'une loi n'avait pas fait autant pour la recherche, notamment pour la recherche publique.