Là aussi, vous avez eu l'occasion de voter les mesures issues du Ségur de la santé, qui est un tournant. On va me dire : « Ah, il n'en a pas été fait plus tôt ! » et on va se renvoyer les responsabilités d'un côté à l'autre. En tout cas, il existe, et vous pouvez être fiers que nous ayons su collectivement tirer les leçons structurelles de la réalité. Certains ont parlé de rattrapage, mais c'est déjà un compliment. Notre devoir et notre honneur, c'est de gérer cette crise au quotidien, avec le souci de protéger nos concitoyens, qui sont parfois dans des situations extrêmement difficiles, en adoptant les dispositifs d'accompagnement financier, mais aussi humain et psychologique, les plus ambitieux et, en même temps, de continuer à préparer l'avenir.
Et, monsieur le président, parler d'avenir lorsqu'on conclut un débat sur la vaccination pour faire face à cette épidémie et, nous l'espérons tous, y mettre un terme, s'imposait.