Dans les cas du Bénin et du Sénégal, ces garanties ont été données. La France accompagne les initiatives de ces deux pays en faveur du patrimoine, bien au-delà des seules restitutions. Ce texte est un vrai acte d'amitié. Il permettra aux peuples béninois et sénégalais de renouer plus directement avec leur passé et d'accéder à des éléments constitutifs de leur histoire, comme nos propres collections nous permettent de le faire.
Au-delà des divergences et des débats que nous avons pu avoir sur la création d'un conseil scientifique – j'ai déjà exprimé les raisons de mon désaccord à ce propos – , je crois que ce texte peut et doit nous rassembler, comme cela fut le cas en première et en nouvelle lecture. J'espère donc qu'une nouvelle fois l'Assemblée nationale apportera son soutien unanime à la restitution de ces oeuvres exceptionnelles.