J'ai choisi de répondre à la question effectivement très importante de la situation des étudiants de notre pays. Vous l'avez souligné, ils paient un lourd tribut à cette crise sanitaire. Leur situation, chacun le sait, n'est pas facile : depuis de nombreux mois, les conditions d'enseignement sont particulièrement perturbées et les enseignements à distance sont devenus la règle. Il en résulte des situations d'isolement, de solitude, de difficultés psychologiques et de retards pédagogiques dont, je vous l'assure, la ministre chargée de l'enseignement supérieur et moi-même avons parfaitement conscience.
Vous avez bien voulu rappeler les dispositions que nous avons prises en fin d'année dernière, après concertation avec les acteurs de la communauté universitaire. À l'époque, évidemment, nous pensions que la situation sanitaire s'améliorerait suffisamment pour permettre un retour en cours plus général que celui que nous avons malgré tout décidé – certes au compte-gouttes – pour cette rentrée de janvier. L'évolution de ladite situation ne nous laisse toutefois qu'une faible marge de manoeuvre, alors même – je le rappelle à l'Assemblée – que l'une des grandes forces de la France dans la gestion de cette crise aura été de sauvegarder l'école et les établissements du premier et du second degrés.