Je vous remercie sincèrement pour votre question. Je suis d'accord avec vous : l'heure est à la mobilisation.
Vous l'avez dit, la mobilisation est d'abord celle des acteurs de santé. Plus de 200 centres de vaccination ont été ouverts et tournent à plein régime. Je songe d'ailleurs au modèle à l'oeuvre à Grenoble, où les professionnels de santé, en lien avec le Conseil national de l'ordre des médecins, sont allés jusqu'à ouvrir des centres en soirée et pendant une partie de la nuit pour que les médecins et les infirmiers libéraux qui travaillent toute la journée puissent se faire vacciner. Demain, nous mobiliserons encore davantage de médecins, mais aussi, je le souhaite, des pharmaciens, grâce aux prochains vaccins disponibles, qui seront plus simples d'utilisation, puisque leurs conditions de conservation n'imposeront pas de les utiliser uniquement dans de grands centres. Croyez-moi : nous utiliserons toute la puissance et la force de frappe offerte par nos soignants, qu'ils exercent à l'hôpital ou en ville, qu'ils soient étudiants ou retraités.
La mobilisation, c'est aussi celle des élus.
Or j'ai des dizaines d'exemples d'élus de communes, d'intercommunalités, de départements ou de régions qui se mobilisent en déployant des moyens pour aller chercher, demain, les personnes âgées isolées, à leur domicile, afin qu'elles ne restent pas éloignées de la vaccination.