Sachant que 90 % de leur chiffre d'affaires annuel s'effectue sur les quatre mois de la saison hivernale, un mois d'arrêt équivaut à trois mois d'arrêt dans l'économie classique. Une saison d'hiver totalement arrêtée équivaudrait à une année entière sans activité pour toute l'économie de la montagne ! Accepterions-nous collectivement une telle chose ? Évidemment non.
Je vous demande donc de répondre à la question suivante : quelles conditions sanitaires exigez-vous pour permettre une ouverture des remontées, évidemment avec des protocoles exigeants ? Nous sommes à quelques semaines d'un mois de février absolument crucial pour l'économie de la montagne. Il nous faut de la visibilité.
Pour nos commerces de stations, qui sont dans une situation catastrophique, nous vous avions demandé dès novembre, mes collègues Rolland, Saddier, Duby-Muller et moi-même, de tenir compte de la très forte saisonnalité de leur activité. Malheureusement, nous n'avons pas été entendus. Quand comptez-vous inscrire tous les commerces de nos stations dans la liste S1 afin de leur assurer une couverture de 20 % de leur chiffre d'affaires habituel ? Car absolument tous dépendent entièrement de la clientèle touristique, et ce quelle que soit leur activité. Les différences de traitement actuelles quant aux aides sont incompréhensibles et inadaptées. Enfin, qu'entendez-vous faire pour régler la situation extrêmement difficile, et toujours en suspens depuis des mois, des résidences de tourisme et des centres de vacances ?