Vous m'interpellez sur la question de Stocamine et sur les conditions de stockage de déchets de lindane provenant de l'usine PCUK.
En ce qui concerne Stocamine, vous l'avez dit, la ministre de la transition écologique, Mme Barbara Pompili, s'est rendue sur le site il y a quelques jours pour discuter avec les élus, les habitants et les acteurs locaux avant de prendre une décision quant à l'avenir du site, décision qui devrait être annoncée dans les prochains jours.
S'agissant de l'usine de produits chimiques PCUK d'Huningue, un dépôt de 700 à 750 tonnes de déchets a en effet été constitué dans une ancienne gravière à proximité du site dans les années 1970 et une couverture de confinement a été mise en place, cependant insuffisante puisque la nappe phréatique d'Alsace, lorsqu'elle est en hautes eaux, entre en contact avec les déchets. C'est la raison pour laquelle nous avons récemment confié à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – ADEME – la surveillance des eaux souterraines, l'élaboration d'études d'impact et de comportement des polluants, ainsi que l'entretien du confinement et la régulation des accès. Un budget de 1,4 million d'euros a été alloué à l'Agence pour assurer ces différentes missions.
Nous continuons de surveiller la situation et de collaborer avec l'ADEME afin de limiter au maximum les impacts du site sur la nappe phréatique d'Alsace. Je prends par ailleurs l'engagement devant vous d'associer encore plus étroitement à l'avenir les collectivités territoriales, les élus et les habitants aux décisions qui seront prises sur ce dossier.