Une politique sociale ambitieuse en faveur des jeunes n'est pas seulement nécessaire, elle est une question de vie ou de mort pour nos étudiants, pour nos jeunes travailleurs, pour nos enfants.
Vient ensuite la question de la formation : les formations sont parfois peu adaptées au nouveau marché du travail. Je pense en particulier au domaine du numérique, qui est le parent pauvre des politiques publiques en matière d'éducation en France et qui est délaissé par le plan en faveur de la jeunesse du Gouvernement, comme le déplore le Groupe Liberté et territoires.
Nous devons mettre les technologies de demain à l'honneur dans les universités et développer de véritables campus numériques publics, qui seront capables de faire naître et d'accompagner autant de pépites que de jeunes talents, dont la France regorge. Pour former et diriger les futurs talents vers les métiers d'avenir, qui sont des viviers d'emplois, il faut que les jeunes disposent de formations publiques de qualité.
Offrir un avenir aux jeunes exige aussi de refuser la logique de la précarisation des contrats. Où est la promesse du candidat Emmanuel Macron de lutter contre les contrats courts ? Quel avenir est possible lorsque les jeunes doivent enchaîner les stages puis les CDD – contrats à durée déterminée ?