Nous devons rouvrir les lieux de socialisation de la jeunesse. Nous devons relancer l'économie pour que les jeunes puissent retrouver les moyens de leur subsistance. Il est urgent d'agir, non plus contre les jeunes, mais pour les jeunes, non plus contre l'université, mais pour l'université, non plus contre l'avenir, mais pour leur avenir.
J'aimerais lire les quelques mots adressés aujourd'hui au Président Emmanuel Macron par Heïdi Soupault, âgée de dix-neuf ans, en deuxième année de sciences politiques à Strasbourg : « À dix-neuf ans, monsieur le Président, j'ai l'impression d'être morte. Pourtant, il neige aujourd'hui à Strasbourg. De jolis flocons virevoltent dans le ciel. Je les observe au chaud, mais cela ne me fait rien. Parfois, je pleure devant mon ordinateur. Ma vie n'a aucun sens et mon avenir est bouché. Si l'on n'a ni espoir ni perspectives d'avenir à dix-neuf ans, il nous reste quoi ? »