Permettez-moi d'abord de vous adresser tous mes voeux pour cette nouvelle année, que nous espérons tous plus apaisée. Je souhaite qu'en 2021, la relance économique advienne au bénéfice de toutes et tous, en particulier des jeunes. Tel est l'objectif qui doit nous rassembler cet après-midi. Je remercie le groupe La République en marche d'avoir organisé ce débat sur le plan gouvernemental en faveur de la jeunesse, et je vous prie d'excuser l'absence de Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la jeunesse et de l'engagement, qui devait m'accompagner pour répondre à vos questions, mais qui a dû s'isoler, en tant que cas contact.
Ces derniers mois, l'Assemblée nationale s'est saisie de la question de la prévention des effets de la crise sur les enfants et la jeunesse, à travers une mission d'enquête dédiée, présidée par Sandrine Mörch et rapportée par Marie-George Buffet. Il s'agit naturellement d'une préoccupation majeure, qui dépasse les clivages politiques. Le Président de la République l'a rappelé dans ses voeux à la nation : nous devons tout faire pour assurer un avenir à notre jeunesse, malgré la crise. Pour elle, en faisant preuve de pragmatisme, nous avons lancé dès juillet le plan « 1 jeune 1 solution ». Nous devrions tous reconnaître, sans arrière-pensée politique, qu'il s'agit d'un plan massif, qui triple les moyens traditionnellement consacrés à la jeunesse. Il repose sur un éventail de solutions, destinées à accompagner chaque jeune, quels que soient son niveau de formation, ses aspirations ou les difficultés qu'il a rencontrées dans son parcours. Monsieur Stéphane Viry, je revendique la multiplicité des propositions : nos jeunes connaissent des situations diverses et je ne crois pas qu'il existe une solution miracle, capable de résoudre les problèmes de chacun.