Intervention de élisabeth Borne

Séance en hémicycle du mardi 12 janvier 2021 à 15h00
Plan gouvernemental en faveur de la jeunesse

élisabeth Borne, ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion :

Nous allons déployer cette stratégie notamment avec l'Union nationale des missions locales, dont j'ai rencontré la semaine dernière le nouveau président, M. Stéphane Valli. Les crédits supplémentaires que vous avez votés pour les missions locales permettront à celles-ci de concrétiser cette ambition.

Néanmoins, nous voulons aller plus loin que les mesures d'urgence et continuer, ensemble, à transformer durablement l'accompagnement des jeunes. Le moment est venu de travailler à la construction d'une réponse forte et pérenne à la question de l'insertion sociale et professionnelle des jeunes. Sarah El Haïry et moi avons reçu le rapport d'Antoine Dulin, président de la commission de l'insertion des jeunes du Conseil d'orientation des politiques de la jeunesse. Une instance sera chargée, en s'appuyant sur les conclusions de ce rapport, de proposer une nouvelle logique d'accompagnement des jeunes dans la durée. Nous devons bâtir des parcours qui allient accompagnement vers l'emploi et soutien financier accessible à tous les jeunes qui en éprouvent le besoin. L'ambition de cette majorité est de permettre à chacun de maîtriser son destin tout au long de sa vie.

Mesdames et messieurs les députés, j'espère vous avoir démontré une chose : au coeur du plan « 1 jeune 1 solution », c'est l'avenir d'une génération affectée par la crise sanitaire qui se joue. En outre, plusieurs transformations sont à l'oeuvre, que l'on doit parvenir à pérenniser : la révolution de l'apprentissage, qui prend son envol ; au-delà des aides, de nouveaux services proposés aux entreprises et une nouvelle manière d'impliquer celles-ci dans les politiques publiques ; une meilleure coordination des acteurs du service public de l'emploi et de ceux de l'insertion, afin de répondre à chaque jeune ; enfin, la perspective d'une nouvelle logique d'accompagnement des jeunes.

L'avenir de nos enfants ne doit plus être déterminé à 16 ou à 18 ans ; tel est l'objectif des moyens déployés. Nous voulons faire de notre pays un exemple en matière d'insertion sociale et professionnelle des jeunes. En effet, répondre à l'urgence de la crise n'empêche pas de rester fidèle à l'ambition réformatrice du Président de la République et du Gouvernement. Le premier devoir de la République est de donner des perspectives à la jeunesse.

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