Le plan « 1 jeune, 1 solution » apporte plus de deux millions de réponses aux jeunes, au travers des contrats d'insertion et des dispositifs d'accompagnement dans les formations. Les réponses sont diversifiées, car les situations que connaissent les jeunes sont variées. Le défi est que chaque jeune ait connaissance des solutions qui peuvent lui être proposées.
L'autre défi, vous l'avez dit, est d'aller chercher les jeunes qui n'ont pas l'habitude de pousser la porte de leur mission locale ou de l'agence Pôle emploi. Pour le relever, nous devons mobiliser tous les acteurs dans les territoires, au premier rang desquels les élus locaux et les parlementaires, appelés à relayer toutes ces solutions.
Nous devons évidemment mobiliser les acteurs du service public de l'emploi – les missions locales, Pôle emploi et les acteurs de l'insertion – , ainsi que tous les réseaux associatifs qui sont en relation avec les jeunes. J'ai rencontré hier deux associations qui oeuvrent beaucoup aux côtés des jeunes, Sport dans la ville et Pass'Sport pour l'emploi. Il faut nous appuyer aussi sur ces associations, qui savent aller chercher les jeunes les plus en difficulté. Dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences, nous allons lancer deux nouveaux appels à projets, « repérage des invisibles » et « 100 % inclusion », ce dernier étant centré sur les quartiers relevant de la politique de la ville.
Nous devons mobiliser également les associations d'élus locaux et les réseaux d'entreprise. La plateforme « 1 jeune 1 solution » présente toutes les solutions aux jeunes et permet à ceux qui ne connaissent pas encore leur mission locale d'entrer en contact avec elle. Nous allons, en outre, déployer une stratégie de communication sur les réseaux sociaux, pour chercher les jeunes là où ils se trouvent. Nous allons procéder à des envois ciblés de SMS, à tous les jeunes, et créer un numéro vert.
Je le répète, chacun d'entre nous peut apporter sa pierre dans cette mobilisation générale en faveur de la jeunesse.