Je vous remercie, madame la députée, d'avoir rappelé les mesures du plan « 1 jeune 1 solution » qui mobilise tous les acteurs, notamment les entreprises : ainsi, plus d'un million de jeunes ont été recrutés entre août et novembre, c'est-à-dire autant qu'en 2019 et davantage qu'en 2018 ; en outre, quelque 450 000 contrats d'apprentissage ont pu être signés, chiffre largement supérieur au record de 2019. Il est rassurant de constater que tout le monde se mobilise pour que notre jeunesse puisse surmonter la crise que nous traversons.
Nous comptons aussi beaucoup sur les collectivités locales, qui sont des partenaires dans les territoires. Les préfets de région, que je réunis régulièrement, déclinent le plan « 1 jeune 1 solution », notamment à l'aide d'objectifs qu'ils ont fixés en concertation étroite avec les collectivités.
J'ai choisi de donner aux préfets la possibilité d'adapter la ventilation des différents dispositifs en fonction de la réalité des territoires et des concertations qu'ils ont menées avec les collectivités. Selon les cas, ils peuvent moduler le nombre de parcours d'accompagnement, d'insertion par l'activité économique et de contrats aidés.
Je souhaite que nous puissions travailler la main dans la main avec les collectivités territoriales sur la mise en oeuvre de ce plan. Les collectivités sont bien sûr impliquées dans les missions locales, qui sont un partenaire essentiel. Je compte vraiment sur leur appui pour déployer ce plan. Elles peuvent agir et recruter des jeunes, notamment dans le cadre des contrats aidés et des parcours emploi compétences.
Assez tardivement, du fait des décrets nécessaires, nous avons aussi mis en place une aide à l'embauche en contrat d'apprentissage de 3 000 euros, qui vient s'ajouter à l'aide apportée pour l'embauche d'apprentis par le Centre national de la fonction publique territoriale. Nous comptons sur les collectivités locales, que nous soutenons, pour participer à cette mobilisation générale pour la jeunesse.