Comment avez-vous pu penser qu'un tel texte pourrait être adopté de cette manière ? Si nous sommes contraints d'examiner aujourd'hui ce projet de loi sur la prorogation de l'état d'urgence sanitaire, c'est de votre faute, pas de la nôtre.
Nous vous proposons donc de fixer la date de caducité du régime d'état d'urgence au 30 septembre. Une telle échéance vous laissera le temps de tirer les conséquences de votre stratégie actuelle en observant quels ont été ses échecs mais aussi – pourquoi pas – ses succès. Vous aurez huit mois pour travailler à un projet issu d'une véritable concertation, avant de revenir sereinement devant le Parlement pour construire un texte pertinent.
Sans cela, d'ici au 30 septembre, nous risquons de ne pas avoir de réponse pour les restaurateurs ou pour le secteur de l'événementiel, et de laisser dans l'incompréhension ceux de la culture ou du sport. Je pense aussi aux étudiants : alors que nous vous alertons depuis des semaines sur leur situation, la ministre de l'enseignement supérieur s'est contentée de répondre qu'il n'y avait pas de souci puisque des psychologues allaient être mobilisés. Je tiens à vous le dire : ce n'est pas exactement la réponse qu'ils attendaient.
Nous vous proposons donc un amendement qui vise à avancer la date de fin du régime d'état d'urgence sanitaire.