Avec tout le respect que je vous porte, monsieur le rapporteur, la position que vous adoptez présente une contradiction : vous êtes favorable, en quelque sorte, à la constitution d'un Conseil scientifique parlementaire, puisque vous acceptez la proposition formulée par la mission flash ; mais lorsque nous proposons précisément de composer ce Conseil scientifique, en complétant l'instance existante et en permettant aux parlementaires d'y participer, d'y donner leur avis et d'en partager les travaux, vous vous y opposez, alors même que nous pourrions ainsi recréer de la confiance. Pourquoi les membres du Conseil scientifique se cacheraient-il ? Qu'ont-ils à dissimuler à la population et au Parlement ? Rien, normalement ! Il est donc tout à fait naturel que les parlementaires y soient associés.