Je suis désolé, je n'étais pas membre de la commission d'enquête et je n'ai pas suivi avec précision ses travaux. Je sais que M. Vigier s'est, à chaque fois, battu pour le montage de projets dans son territoire et je prête une grande attention à la façon dont il a pu décliner, dans sa circonscription, les dispositifs pour être à la pointe et désengorger les urgences.
Dans mon département, j'observe que des territoires candidats à des contrats locaux de santé sont, depuis deux ans, sans nouvelles de l'ARS, l'agence régionale de santé. Il faut dire que les trois changements de délégués territoriaux que nous avons connus ont compliqué la situation – Mme la ministre le sait bien. En tout cas, sans réponse de l'ARS, les territoires candidats ne peuvent pas élaborer un contrat local de santé tout seuls, sans y travailler en commun. Cela crée des souffrances et des incompréhensions.
S'agissant des urgentistes, certains, après un parcours de formation aux urgences, peuvent souhaiter travailler en ville, dans une structure où ils pourront transmettre tout ce qu'ils ont appris. Je ne suis pas sûr qu'il faille tout cloisonner pour les urgentistes : ils peuvent apporter beaucoup, y compris pour des soins immédiats. En cas de pronostic vital engagé, les patients seront évidemment adressés aux urgences.
Je ne veux pas être victime d'un faux procès : mon but, à travers ces amendements, est d'atteindre le même objectif que vous, mais en modifiant le texte afin d'améliorer ce qui ne marche pas, sans pour autant changer ce qui fonctionne bien.